top of page

Parlons-en! Osons briser ce tabou, jamais abordé !



Parce que votre relation flamme jumelle, ce n'est pas seulement un ballet de chérubins au son d'une harpe divine. C'est aussi une relation incarnée, de chair et de sang. (.... enfin.... quand votre runner vous accorde la grâce de sa diaphane présence, bien sûr...)

Et aussi parce que vivre votre relation FJ, ce n'est pas QUE vous arracher les cheveux et maudire votre sort, en visualisant très nettement l'univers, les bodhisattvas et le panthéon des divinités bidonnés devant votre misère, puiser dans leur sceau de pop-corn en se foutant largement de votre gueule. (Si si...)


C'est aussi et avant tout une relation passionnelle et charnelle. Très charnelle. Très très ....

(... encore et toujours quand votre runner vous fait la grâce de... etc.... etc......soupir... )

(Et aussi parce que le sexe est un des aspects les plus fun de la relation FJ.)

....

(...Pardon, l'aspect le plus fun de la relation FJ ...)

....

(Le SEUL aspect fun de la relation FJ...???)

...

(Enfin, pour une fois que la relation FJ ne vous donne pas envie de vous occire, vous allez bien en profiter 5 minutes ?!)


Description.

La relation FJ fait éclore en vous des réactions physiques aussi étranges qu'inédites qu'incontrôlées, telles que:

- montées de désir parfaitement disproportionnées et décorrellées de la réalité. (Plus clairement : il vous sourit, et vous voilà prête à vous damner sur-le-champ en brûlant votre soutien-gorge. C'est beau. Et agaçant aussi, à la longue.)

- nuits blanches dues au manque. (Votre runner est plus dangereux que l'héroïne.)

- levée de sève à la limite de l'orgasme n'importe où n'importe quand, et même en dehors de la présence de votre divin amant. (Autant dire que votre maîtrise de la situation avoisine le zéro absolu.)

- .... quant à l'intimité, nous n'en parlerons pas sous peine d'attentat à la pudeur littéraire. Nous nous contenterons d'évoquer vaguement une intensité à vous donner le tournis et à en oublier de vous nourrir. À vous laisser couate, les fesses par terre, occupée à contempler le puzzle de vos certitudes volées en éclat. (Il y a fort à parier, d'ailleurs, que la moitié de Paris se rince l'oeil en espionnant vos ébats. Mais sur le moment, vous en vous foutez royalement. Vous êtes hors du temps et de l'espace. Non métaphoriquement.)

- Avec les années, cette intensité ne faiblit point. Ou si peu. Juste de quoi vous laisser respirer. (Vous vous demandez, d'ailleurs, à partir de quand votre cerveau va lâcher définitivement sous le poids de la surcharge hormonale. Mais, mystérieusement, celui-ci tient le coup, peu ou prou. Juste assez pour vous éviter de devenir complètement noix. Et vous voilà en éternelle adolescence.)


Qu'est ce que ça vous fait??

- Côté positif : cela vous bouleverse, vous renverse, vous touche au dernier degré, nourrit votre romantisme effréné (déjà que...) qui se déploie comme un envol de colombes au soleil couchant, et vous avez un concert de Madonna dans la tête. (Like a virgin !... touched for the very first time!..)

(Rassurez-vous, personnellement, avec mes 15 ans d'âge mental et mes pics d'hormones, je me sens régulièrement au bord du ridicule.... Qu’est-ce qu'on ferait pas pour son chemin spirituel ?????)

- Côté moins sympathique : ... euh... dites-moi, cet état de fait soulève tout de même une question métaphysique de taille...... Comment préserver indépendance et autonomie quand la présence de votre runner vous change en succube assoiffée de sexe au point de perdre immédiatement toute dignité ??? Sans parler de vos résistances aussi solides que du papier de soie (mouillé). Ni de votre volonté de dire non aussi ferme qu'une nouille vraiment vraiment trop cuite...


(Nous sommes ici, encore une fois, devant une éclatante démonstration de la logique si caractéristique à la relation FJ. Pour écrire vos lettres de doléances, qui seront nombreuses, veuillez vous adresser au: Metatron, 3 rue des Nuages, Infini cedex 77, les Cieux.)


À quoi ça sert, alors ??

Rappelons-le, votre relation FJ est vibratoire. Il s'agit de mélanger deux énergies dans la résonance la plus étroite, afin de produire une très haute vibration. Très haute vibration, qui, non contente de purger vos blessures (ça, vous l'avez bien senti passer), nourrira notre Monde de zolies zénergies.

Bien.

Or, pour effectuer ce mélange vibratoire, il n'y a que 2 solutions.

1. Le mélange se fait hors de l'incarnation. (= ces merveilleux moments où votre runner, qui ne daigne même pas vous offrir un coup de fil, est tout de même avec vous, en vous, autour de vous, la nuit, le jour, chaque minute. Pour vous en défaire vous tenterez : les mantras, le maraboutage, la magie... Sans succès. Vous voyez de quoi je parle, n’est-ce pas ?)


2. Ce mélange a lieu via la sexualité. Qui est une impeccable fusion des énergies. Vous remarquerez, d'ailleurs, que chacune des étapes de votre relation fj est marquée par des épisodes charnels particuliers. La 1ère reconnexion a lieu lors du 1er peau à peau. Lors de la rupture de votre dépendance, votre désir s'apaise pour un temps. (Vous soufflez!) Le passage à la pré-réunion voit le comportement sexuel de votre runner se modifier... etc.


À chaque câlin, vos énergies fusionnent (spectaculairement même !) donc vous et votre runner évoluez chacun un peu. (Et pour une fois que c'est agréable, on va pas s'en priver, hein?! Dans votre pèlerinage désertique vous n'avez pas volé un peu de bonheur!)

C'est pourquoi l'univers, dans son infinie prévoyance, vous a doté d'une inextinguible pulsion vers votre runner. Le tout dans une magie sexuelle à vous couper le souffle et à rendre chaque centimètre de votre peau accroc en une seule nuit.

(Tout en vous intimant l'ordre de cultiver autonomie et fi de la dépendance. .... Un parangon de cohérence.... Merci du fond du coeur. Vraiment.)


Petite considération annexe :

Comment faire, alors que votre runner est parti à Tombouctou pour 20 ans, et que vous vous mourrez tout de même de désir pour lui, tout en ayant aucune intention de vous morfondre dans le célibat, pour ne pas tourner zinzin sans retour?? (Ô problème épineux ! Ô cohérence savoureuse de la relation FJ!)

C'est là qui va falloir être RA-TIO-NEL-LE. Radicalement.

D'accord, cette harmonie sexuelle inimitable, vous ne la trouverez certainement pas ailleurs. Hopeless.

Mais, à tout prendre, une âme soeur peut tout à fait chavirer votre coeur et vous offrir une délicieuse et bienfaisante oasis. Ouvrez-vous en grand.

Toujours mieux que de se jeter par la fenêtre, non?

(Et de qui vous rêvez la nuit ne regarde que vous !)


En conclusion :

Le sexe est un des aspects les plus chouettes de la relation FJ. (Charmante litote. En vrai, c'est renversant à se taper le cul par terre et hurler sa joie sur tous les toits du monde.) Pour une fois, PROFITEZ!


En plus, le sexe est un appât à runner ! (Qui subit exactement les même pulsions que vous. Aaaah! Voilà une jolie perspective, n’est-ce pas?)

Alors, pour les chasers esseulés, vive les photos suggestives au hasard d'instagram! Un beau moyen de faire évoluer (pardon, bisquer) votre runner à peu de frais !

Depuis quelque temps, les crises d'angoisse ont fait de ta vie un vrai petit (ou énorme) cauchemar. Tu te réveilles en sursaut à 3 heures du matin, trempé de sueur et le cœur en chamade. Ou alors c'est au rayon de ton supermarché, entre concentré de tomate et boîtes de petits pois, que, sans préambule, tes jambes se dérobent sous tes pieds et que tes mains se perdent en tremblements incontrôlables. Descendre l'escalier du métro te coupe la respiration, te noue la gorge, te donne le vertige, et la présence des autres usagers pèse sur ta poitrine aussi lourdement qu'un trou noir. Quand ce n'est pas ton ventre qui se tord de nausée.

Si ton angoisse est très sévère, tu as vraiment la sensation de subir une attaque cardiaque ou une violente crise d'asphyxie, et que la mort est à ta porte. Tes muscles se tétanisent. Régulièrement, ton entourage ou toi-même appelez les pompiers, et tu termines ta course aux urgences où, peut-être, on te donne des anxiolytiques (qui te soulagent, enfin !).

Le plus redoutable dans tout ça : tu ne sais même pas exactement ce qui t'arrive! Ton corps semble s'être emparé des commandes, comme le plus dur des dictateurs. Et tu n'as pas la moindre idée de ce qui déclenche ce cyclone de stress. Pis encore, cela t'envahit parfois précisément au moment où tu te sens le plus détendu. Pendant un concert par exemple. Ou au cinéma.

Tu es si désemparé et épuisé, que tu commences à avoir peur de ta propre angoisse. Lentement mais sûrement, ta confiance en toi s'effrite, et tu désespères de retrouver une vie normale. Tu peux développer alors un trouble anxieux, c'est-à-dire une anxiété diffuse et sourde, qui ne te lâche plus.

Sache qu'il est possible de guérir les attaques de panique. Très simplement !

La psychiatrie traditionnelle manque souvent d'outils. Elle permet d'analyser et de résoudre énormément de problématiques, mais elle a du mal à soulager l'angoisse, si ce n'est par le biais de médicaments (indispensables parfois). En revanche, du côté des autres approches thérapeutiques, se nichent des pratiques tout à fait efficaces sur les crises d'angoisses et dans un temps raisonnable. L'hypnothérapie, par exemple, l'EMDR ou le brainspotting.

Je te propose d'observer à la loupe le fonctionnement d'une crise de panique, afin d'établir ta feuille de route de guérison. Celle-ci est unique suivant ton parcours et ton histoire, et doit te correspondre dans toutes tes spécificités.

Par le biais de cet article, je souhaite t'aider d'abord à comprendre et à dédramatiser ton angoisse, puis à faire un premier repérage des causes possibles (ce qui ne remplacera pas, évidemment, le regard d'un psychothérapeute), et enfin à prendre connaissance des différentes thérapies et exercices en autonomie qui pourront te soulager.

Bon cheminement !


Une crise d'angoisse, c'est quoi, en fait ?

C'EST UN SYSTÈME DE SURVIE…

Et oui ! Chimiquement parlant, une crise d'angoisse est une montée brutale et puissante des neurotransmetteurs du stress : cortisol et noradrénaline. Ces neurotransmetteurs ont pour but originel d'assurer ta propre protection et ta survie. Ils provoquent dans le corps infailliblement : accélération cardiaque, afflux sanguin accru, tension musculaire. L'objectif ? Courir plus vite, se battre mieux, ne plus sentir ni faim ni fatigue... pour survivre. C'est grâce à ces neurotransmetteurs qu'on peut, par exemple, un jour de grand danger, friser le record olympique de la course sur cent mètres ainsi que celui de la diligence à grimper à un arbre. Ceci dans le but d'échapper à un prédateur.

Ce système d'autoprotection, dans le cas de la crise de panique, présente une faille, et se retourne alors contre toi : tu ne connais absolument pas l'objet de ce stress. Donc, tu ne sais pas comment utiliser ces neurotransmetteurs, ni quels actes poser pour ta sauvegarde. Les neurotransmetteurs du stress deviennent alors nocifs pour toi.

Toutefois, tu peux retenir de ceci cette information importante : si tu as des crises de panique, c'est que ton inconscient estime que tu as besoin de protection et/ou que tu es en danger. Et ton inconscient cherche à te sortir de cette insécurité en priorité.


CE N'EST PAS DE L'ANXIÉTÉ

L'anxiété et l'angoisse sont deux manifestations différentes. On détermine en général très facilement l'objet de son anxiété (par exemple, j'ai peur de prendre l'avion). Lorsque l'objet de l'anxiété est écarté, elle se calme rapidement. Sauf dans le cas du trouble anxieux, où l'anxiété est présente de manière diffuse et quasi-permanente, et prend pour cible une large diversité d'objets tour à tour.

L'angoisse, elle, ne connaît pas consciemment son objet réel. (Sauf dans le cas de l'angoisse phobique sur laquelle je reviendrai plus loin).


CE N'EST PAS UNE DÉPRESSION

Les crises de panique peuvent accompagner une dépression et faire partie des symptômes. Un état dépressif peut également apparaître suite à la perte de confiance en soi induite par la répétition des crises de panique.

Mais la crise de panique elle-même est une pulsion de survie. Et la plupart des personnes qui en souffrent sont, en dehors des épisodes de crise, débordantes de désir de vie et d'expérience.


QUELLES ÉMOTIONS NOURRISSENT LA CRISE DE PANIQUE ?

Toutes ! Ce n'est pas que de la peur. Colère, tristesse et honte sont également de la partie. La crise d'angoisse est une forme de saturation émotionnelle. Les émotions, actuelles ou anciennes, sont si fortes qu'elles créent un embouteillage.

Que tente de faire le cerveau à ce moment-là ? Les remettre en circulation (surtout dans le cas d'émotions anciennes et/ou refoulées) pour mieux les traiter! De ce point de vue, la crise de panique est un processus d'intégration des vécus et des émotions, et donc une démarche de guérison (infernale et extrêmement difficile à supporter, certes, mais démarche de guérison tout de même) !

Si tu as des crises d'angoisses, tu es en fait en train de cicatriser de vieilles blessures.


QU'EST-CE QUI DÉCLENCHE UNE CRISE DE PANIQUE ?

Tout et rien. En tout cas, tout ce qui rappelle à ton inconscient une situation ancienne ou présente particulièrement insécurisante. Cela peut être un mot, une couleur, une odeur... C'est pourquoi il est absolument inutile de chercher à repérer les différents déclencheurs. Dans ton environnement, ils sont anodins et multiples. Ce qui est utile pour toi, par contre : répérer dans ton histoire les situations ayant provoqué de l'insécurité (déménagement, agression, solitude, etc) et les émotions qui y sont associées.


SOUFFRE-T'ON PLUS FACILEMENT DE CRISES D'ANGOISSES LORSQU'ON EST HPI / HPE OU NEUROATYPIQUE ?

Oui ! Les personnes neuroatypiques sont souvent hyper-émotives. Le cerveau va donc entrer plus facilement en état de saturation émotionnelle. De plus, le monde étant perçu et analysé plus finement et largement, les différents dangers possibles le sont également... ce qui provoque de l'angoisse.


POURQUOI TES CRISES DE PANIQUE TE DONNENT-ELLES L'IMPRESSION DE DEVENIR FOU? ET POURQUOI TON CORPS NE RÉPOND-IL PLUS CORRECTEMENT ? ET POURQUOI, PARFOIS, NE S'ARRÊTENT-ELLES PAS AVANT DES HEURES ?

De manière très schématique, la crise de panique est un divorce entre le cortex et l'amygdale (cerveau reptilien). Toujours de façon très synthétique, le circuit normal de gestion du stress se déploie comme ceci :

le cortex reçoit un signal de danger (exemple : j'ai vu un serpent)

Le cortex relaie cette information à l'amygdale, qui ordonne la production du cortisol et de la noradrénaline

lorsque le danger est écarté (je me suis éloigné du serpent), le cortex envoie cette nouvelle information à l'amygdale qui calme la production de cortisol et noradrenaline.

le cerveau produit des neuro-transmetteurs relaxants et inhibiteurs : endorphine, sérotonine, GABA.

Dans le cas de la crise de panique, cortex et amygdale ne communiquent plus ! C'est pourquoi la dernière partie du circuit habituel de gestion du stress ne peut pas avoir lieu. Même si le cortex sait parfaitement que tu es en sécurité, l'amygdale ne cesse absolument pas la production des substances du stress.

Tu as l'impression que quelque chose a pris le contrôle de toi et de ton corps ? C'est normal ! Ton amygdale, en effet, n'en fait qu'à sa tête !

Etant donné que ton angoisse n'a aucun rapport avec la réalité présente, elle n'a, de plus, aucune raison actuelle de s'arrêter. En fonction de l'intensité des blessures qui y sont associées, l'amygdale enverra des signaux de stress plus ou moins forts et longs. Plus tes crises d'angoisse sont fortes et invasives, plus tes blessures en cours de guérison sont profondes. Après leur guérison, ta structure psychique et émotionnelle sera incomparablement plus solide. Et tu seras une personne nouvelle.


EST-CE QUE LES CRISES DE PANIQUE PEUVENT GUÉRIR D'ELLES-MÊME ?

Oui, cela arrive. Toutefois, le mécanisme d'épuisement physique et psychique qui les accompagne peut déclencher une dépression longue et sévère. C'est pourquoi je recommande toujours un suivi de qualité en cas d'apparition de crises de panique.

Qu'est ce qui est à l'origine de tes crises d'angoisse ?

Voici différentes possibilités (cette liste est non exhaustive, nécessairement. La diversité des vécus possibles est trop vaste pour être réunie) :


UN OU DES TRAUMATISMES

C'est la cause la plus courante. Ces crises de panique là sont souvent les plus violentes et les plus spectaculaires. En cas de vécu traumatique (viol, agression, violences diverses, maltraitances, accident grave, mais aussi longue maladie, excès de souffrance physique, attentat...), les émotions ressenties sont particulièrement fortes et entre-mêlées : terreur, sidération, honte, culpabilité, fureur, impuissance... la jauge émotionnelle explose.

Dans la plupart des cas, et surtout si le traumatisme a eu lieu pendant l'enfance ou l'adolescence, le vécu va être complètement ou partiellement refoulé. Le cerveau est incapable d'intégrer ni de traiter l'événement : les émotions sont bien trop fortes, et l'expérience bien trop inacceptable. Pour préserver l'équilibre psychique, l'événement est alors mis de côté, intact et non traité. Les souvenirs sont complètement ou partiellement oubliés, et dissociés des émotions ressenties.

Lorsque que la guérison démarre, cette "boîte traumatique" laissée intacte est ré-ouverte, pour que chaque aspect de cet événement, chaque émotion, puisse être traitée et dépassée. Les émotions sont souvent revécues dans toute leur puissance avant que remontent les souvenirs, ou que les liens conscients utiles s'effectuent.... et c'est là qu'apparaissent les crises de panique.

Si tu as été traumatisé, tu revis à chaque crise de panique les émotions ressenties sur le moment. Ta psyché cherche à les traiter pour les guérir. Avec un accompagnement de qualité, non seulement tu vas pouvoir restaurer ton équilibre, mais tu n'auras plus besoin de te protéger de ce vécu. Petit à petit, toute ta vie va changer... en mieux !


DE GRAVES LACUNES AFFECTIVES, SURTOUT PENDANT LA PETITE ENFANCE

Ces angoisses là sont en général légèrement plus diffuses et modérées que les terreurs traumatiques. Leur cause ? Un profond sentiment d'abandon et donc d'insécurité. (Pour un nourrisson ou un très jeune enfant, sécurité affective et physiques sont confondues : un bébé se sent en sécurité lorsqu'il est touché, nourri, soigné, tenu au chaud ou au frais. L'amour véhiculé par la qualité et la douceur du contact a un impact fort sur le développement de l'enfant, tant physique que psychique).

Si tu as vécu ce type d'histoire, il manque un pilier dans ta construction : celui de la sécurité fondamentale. Tu as de plus peut-être peur de l'abandon, et ou tu es prêt à beaucoup, même trop, pour garder tes relations.

Pour guérir cette angoisse, tu devras régler les blessures de ton enfant intérieur, et retrouver confiance profonde aussi bien en ta force que dans la bienveillance et la présence de ton entourage.


UNE IMPOSSIBILITÉ D'ÊTRE TOI-MÊME, DU REJET, UNE PROFONDE MÉSESTIME DE TOI (TRÈS FRÉQUENT CHEZ LES PERSONNES NEUROATYPIQUES)

Si, actuellement ou depuis toujours, tu te sens contraint à t'adapter ou à t'enfermer, si tu es de manière répétitive raillé ou mal compris, si on plaque sur toi une image faussée, si les contraintes extérieures passent avant ton identité véritable... tu peux développer des crises d'angoisses.

Les émotions actives sont : de la honte enracinée, de la tristesse, de la colère, et de la peur des réactions extérieures.

Pour résoudre ton angoisse, tu devras réunir ces deux aspects de ton être : ton authenticité et ton appartenance à un groupe social donné. Ni l'adaptation extrême ni l'isolement ne te seront d'une grande aide. Ton meilleur appui : un thérapeute qui saura non seulement te comprendre et te reconnaître, mais aussi te donner des outils simples d'existence et de dialogue avec le monde extérieur.


LA PEUR DE TA PROPRE PUISSANCE (FRÉQUENT ÉGALEMENT CHEZ LES PERSONNES NEUROATYPIQUES)

Tu as pu, dans ton histoire, manquer de cadrage positif et d'adultes ayant une autorité bien dosée et légitime. Tu t'es senti souvent plus fort ou plus intelligent que les adultes, et tu les a menés par le bout du nez...

Ce type de vécu crée, notamment chez les personnes à haut potentiel, de profondes angoisses cachées derrière une apparente confiance en soi. Peut-être ces angoisses s'accompagnent-elles d'addictions.

Il est indispensable au maintien de l'équilibre psychique que notre pulsion vitale soit canalisée et maintenue dans un cadre sécurisant, où chacun est respecté. Derrière cette angoisse de la toute puissance se dissimule une peur sourde de détruire ou de dominer autrui de manière toxique. Consciente de sa puissance et ayant un sens aigü de la responsabilité et de la justice, une personne à haut potentiel ayant manqué de structure pendant son enfance et son adolescence n'échappera probablement pas à ce type de crises d'angoisse (qui peuvent être détournées en addictions : la toute-puissance destructrice est alors retournée contre soi-même). Point positif : si tu es sujet à une angoisse de la toute-puissance, tu disposes d'une très belle et très puissante pulsion de vie. Un accompagnement te permettra de l'orienter vers une direction féconde pour toi.


UNE ACCUMULATION DE PETITES INSÉCURITÉS (TOUJOURS TRÈS COURANT CHEZ LES PERSONNES NEUROATYPIQUES)

Ton histoire est simple et lisse et il ne t'est rien arrivé de particulier ! Et tu te demandes vraiment d'où diable peut venir cette angoisse qui te tenaille! D'ailleurs, tu ne te sens absolument pas légitime de souffrir (au regard de ton meilleur ami traumatisé, qui, lui, a une bonne raison d'aller mal...) et tu n'oses même pas parler de ton mal-être.

Sache que si tu es hypersensible ou hyperémotif, mille petites causes (dont une seule ne fait pas un choc émotionnel) peuvent se combiner pour construire une belle angoisse. Ce peut-être : un déménagement, des disputes parentales, des déceptions amicales ou amoureuses, une peur latente du monde extérieur, un frère insupportable, un manque d'écoute répétitif...

Si c'est ton cas, ne t'acharne pas à enfin trouver LA cause légitimant tes angoisses. C'est un trop-plein, certainement alimenté au quotidien. Fais valoir ton hypersensibilité (d'autant plus qu'elle reste méconnue et souvent mal gérée sur le plan éducatif) : ton mal-être a de bonnes raisons d'exister. Ce qui n'est pas angoissant pour un autre peut l'être pour toi!


LE CAS PARTICULIER DE LA PHOBIE ET DES TOC (TROUBLES OBSESSIONNELS COMPULSIFS)

La phobie fonctionne comme une "poubelle à angoisse". C'est une variante de l'angoisse des mille insécurités décrite plus haut. Afin de protéger ta psyché d'une angoisse floue et envahissante, ton cerveau a trouvé un processus très malin : transférer et focaliser cette angoisse de fond sur un objet bien identifiable. Ce qui libère le reste de l'espace psychique. C'est pourquoi, pour guérir une phobie, il faut non seulement apaiser la réaction réflexe face à l'objet de la peur mais aussi, et surtout, apaiser l'angoisse fondamentale et multiple qui en est l'origine.

Les TOC fonctionnent peu ou prou de la même manière. Ici, l'angoisse de fond n'est pas transférée mais canalisée à travers une ritualisation. De la même manière, résoudre un TOC c'est résoudre avant tout un sentiment d'insécurité aux multiples causes et installé d'ancienne date. A noter : il n'est pas rare que, au cours de la résolution des TOC, remontent des angoisses cachées et donc apparaissent de manière passagère des crises de panique.

Quelle thérapie choisir ? Tour d'horizon des approches les plus efficaces


LISTE DES THÉRAPIES LES PLUS RÉPARATRICES DE L'ANGOISSE

Elles ont pour point commun de travailler sur l'apaisement du trop plein émotionnel et sur les vécus et ressentis très anciens ou restés inconscients. Sans se disperser, il est possible de combiner deux approches complémentaires. Ce sont toutes des thérapies brèves (de quelques séances à deux ans de suivi en moyenne pour les cas les plus complexes).

- L'EMDR (Eyes Movement Desentitization and Reprocessing) et le brainspotting. Basée sur les mouvements ou fixation oculaire, sur l'alternance de sons ou de tapotage (taping), c'est LA thérapie la plus soulageante. Elle apaise rapidement la charge émotionnelle, même inconsciente, et régule l'amygdale. Le mieux-être est rapide (spécialement pour les vécus traumatiques) et, dans de nombreux cas, dès la 1ère séance !

- L'hypnothérapie : idéale pour faire émerger et ré-intégrer des souvenirs refoulés ou archaïques (de ta très petite enfance par exemple). Très reposante, cette approche travaille très en profondeur.

- Les psychothérapies humanistes (je recommande tout particulièrement la Gestalt-thérapie). Un tout petit plus analytique mais sans excès (on ne traite pas l'angoisse par l'analyse uniquement mentale mais par l'émergence et l'apaisement émotionnel), cette approche très humaine et chaleureuse considère l'être dans son unicité avant le diagnostic. Très valorisante, elle permet d'ajuster points de vue et comportement, de développer des ressources positives et donc d'apaiser son angoisse, lentement mais profondément. Une excellente connaissance de soi est à la clé.

- Les approches psychocorporelles et soins énergétiques : ils travaillent les causes les plus profondes et cachées des angoisses, et traitent la mémoire du corps. Encore plus efficaces combinées par exemple à de l'hypnose ou de l'EMDR.


COMMENT CHOISIT-ON SON THÉRAPEUTE ?

On choisit de préférence un thérapeute recommandé. Le contact doit être facile, confortable et valorisant, ses propos cohérents et ta confiance totale. Un thérapeute compétent ne t'imposera rien, écoutera ton rythme et ton point de vue. Face à lui, tu te sens le plein droit de dire non ou de n'être pas d'accord avec son propos. Tu sors de ses séances apaisé, réconforté et en paix avec toi. Si ce n'est pas le cas, change de thérapeute sans attendre!


ET DES EXERCICES EN AUTONOMIE ?

C'est idéal pour accélérer le travail de la thérapie. Mais, attention, on ne traite pas son angoisse pendant la crise! (En pleine crise, on fait de son mieux pour la soulager... parler, écrire, dessiner, recevoir un câlin, chanter, prendre un bain chaud, se faire envelopper dans une couverture très serrée peuvent être d'une grande aide). Ces exercices, pour donner leur plein potentiel, doivent être pratiqués tous les jours régulièrement, même quand tout va bien.

Quelques exercices possibles (tu trouveras facilement des descriptifs et tutoriels sur le net) :

l'EFT (Emotional Freedom Technique) est une routine de tapotages sur certains points d'acupunctures précis

la méthode TRE (Trauma Releasing Exercices), de David Berceli, est un système de tremblements musculaires, visant à résorber les stress extrêmes,

la respiration de la cohérence cardiaque existe sous forme d'applications pour ton téléphone. A emmener partout.

Mais tu peux aussi avoir un carnet sur toi et écrire ou dessiner tout ce qui te vient en tête concernant ton angoisse. Très utile pour fluidifier l'embouteillage émotionnel.


EST-CE QUE LES ANXIOLYTIQUES SONT UTILES ?

Oui ! A condition d'être bien employés. Un anxiolitique ne résoudra pas la cause réelle de tes crises de panique. En revanche, il peut te permettre de calmer une crise très sévère qui ne trouve pas son achèvement. Il peut également t'aider à retrouver le sommeil et casser le cercle vicieux de l'insomnie (l'angoisse génère des troubles du sommeil parfois très sévères. Or, les substances nécessaires à l'apaisement : endorphine, sérotonine et GABA, sont produites pendant le sommeil... Après un certain temps d'insomnie, ton corps ne dispose même plus des ressources physiologiques pour résorber ton angoisse. C'est là qu'une prise d'anxiolitique ponctuelle peut être salvatrice.)

A surtout éviter : une prise régulière et prolongée au-delà de deux semaines. L'accoutumance est très rapide, et ton angoisse ne sera pas résolue pour autant. Garde tes anxiolytiques pour les grandes occasions. Et si tu as besoin d'un traitement plus long, préfère les anti-dépresseurs.


ET DANS LES CAS PLUS SÉVÈRES ?

Si ton angoisse s'accompagne éventuellement de symptômes très forts, comme des hallucinations, des voix incontrôlables dans ta tête, des épisodes d'euphorie, manies ou sur-énergie, des passages dépressifs très caractérisés... le mieux est de consulter un psychiatre en premier lieu. Lui seul saura établir un juste diagnostic et te conseiller les meilleures démarches pour toi. Et tu pourras, par la suite, compléter avec d'autres approches thérapeutiques.

En conclusion : si elle est invasive, épuisante et pénible, la crise de panique est, dans la majorité des cas, une démarche de guérison. Ton cerveau fait éclore des émotions anciennes, refoulées ou inconscientes pour mieux les traiter. Ou alors, il te signale un trop-plein émotionnel aux racines multiples, ou encore une difficulté à être toi-même pleinement et sereinement.

C'est toujours un signal à écouter et à prendre en compte sans attendre.

Bien accompagné, si tu choisis les pratiques qui te vont le mieux, et que tu les assortis d'exercice en autonomie, tu vas guérir rapidement. Lorsque les causes de l'angoisse sont multiples, sa guérison est nécessairement plus lente que lorsqu'une seule cause forte est repérable (même s'il s'agit d'un traumatisme). Et pourtant, les thérapies les plus efficaces sur l'angoisse restent des thérapies brèves (de quelques à séances à deux ans au maximum pour les démarches les plus longues).

Suite à ce travail, non seulement ton angoisse aura disparu, mais tu te connaîtras infiniment mieux, et tu seras bien mieux armé pour la suite de ton parcours. Alors, n'hésite pas, fais-toi ce cadeau !



Nota bene: les pépites, c’est la compilation de l’histoire personnelle de la Team FJ (100% féminine aujourd’hui). Pourtant, pas de question de genre, ou d’exclusion! Les runneuses sont aussi époustouflantes que les runners et les chasers sont autant endurants (pour ne pas dire durs de la feuille), version Yin ou version Yang. Pendant votre lecture, adaptez les accords pour vous: c’est un texte pour vous.





Parce qu'il vaut mieux en rire, non....? Quelle magnifique parade à l'inépuisable créativité de votre runner! Essayez un peu, pour voir : choisissez une de ses plus remarquables saillies de mauvaise foi ou de fuite à Tombouctou. Peine de coeur et désert affectif mis à part, disséquez-la, et savourez son absurdité dans sa pleine largesse. Ceci fait, invitez vos copines (de préférence flammes jumelles comme vous) et, autour d'une bonne pinte de mojito, bidonnez-vous à lui en faire bourdonner les tympans pire qu'un gong tibétain. Vous vous sentirez mieux immédiatement !


D'ailleurs, écrivez-nous pour nous faire partager vous aussi vos pépites ! C'est collector!

Avertissement préalable :

Attention ! Cet article est susceptible de DÉ-FI-NI-TI-VE-MENT éjecter votre lien flamme jumelle de son image pastel bleu et rose sur fond de nuages irisés et d'envol d'angelots!

Soyez avertie!

(Ouiiiiiiiii, ouiiiiiiii, je sais, le parcours flamme jumelle c'est la grâce d'un amour hors des normes et du temps, la purge de vos blessures et l'ouverture spirituelle à la clé. Un inestimâââble cadeau. C'est vrai.

C'est aussi, at last but not least, votre runner dans ses pires retranchements. Et vous avec. Or, deux êtres, mêmes des plus lumineux, acculés à leurs blessures, c'est pas de la tarte et pas joli joli. La preuve! )

(En cas, suite à cet article, d'exercice de tir au 22 long rifle direction le popotin de votre runner, la maison décline toute responsabilité. )


Mode d'emploi avant lecture :

- si ce recueil génère en vous des propos sages, pondérés et empathiques (du type : "il est juste blessé ici, ça vient probablement de son enfance. Avec un peu de patience....") : vous êtes probablement au début de votre parcours (il faut bien démarrer !) Attendez de vous faire latter l'ego et la tronche en long, large et travers et repassez dans quelques mois.

- si, au contraire, cela fait émerger chez vous un incoercible fou-rire nerveux : bravo, vous avez compris où vous avez mis les pieds ! Vous êtes en bonne voie! (Comme dirait mon frère : "le parcours flamme jumelle, tu as choisi et signé ! Bon... ce jour là, tu avais descendu 2 bon litres de rhum...")

- si les anecdotes suivantes font lever en vous une fureur du fond des abysses de l'enfer, si vous êtes traversée par de doux adjectifs (tels que : infect, ignominieux, impardonnable... accompagnés bien sûr d'une inédite tendance au meurtre ou à tout lâcher sur la tête de Runner en un Hiroshima verbal) : toutes mes félicitations !! Vous êtes en passe de bouter la dépendance à l'Élu hors de votre vie et de votre aura! Champagne !! (Et je vous renvoie à l'article idoine "Pulvérisez la dépendance à votre runner".)

- si ces mots vous font sourire finement, vous rappelant de lointains souvenirs aujourd'hui surannés : vous êtes le Dalaï Lama et Rambo réunis. Plus de dépendance chez vous, et votre runner est probablement en train de se regarder le nombril au microscope. Jubilez et n'en finissez pas de vous auto-congratuler!


Allez! C'est parti pour les pépites !

Pépite 1 : la plus courante.

- Runner et Chaser en conversation à bâtons rompus depuis 3h48 minutes, sur la pluie, les impôts, votre voisine... : "blablablablablablablablabla" (.... complicité extrême, fusion des énergies, distorsion du temps... tout ça )

- Chaser (qui s'enhardit, la bouche en coeur ) : "Mon runner chéri d'amour, si nous parlions un peu de nous ?"

- Runner (soudainement glacial et se raccrochant à des prétextes aussi faux que fallacieux tel que "ma femme vient de rentrer, la crèche a appelé, le facteur sonne à la porte et les chiottes sont bouchées ") : "... euh... Je dois y aller. "

S'en suit, bien sûr, un silence de 6 mois. Minimum.


Pépite 2 : l'art du runner de s'emmêler les pinceaux, même après 2 ans de relation passionnée.

- Runner (traversé malgré lui par une vague de love / mais qui ne veut absolument pas la voir / mais elle est là tout de même / mais ne la nommons surtout pas et soyons désinvolte, n'ayons l'air de rien) : " Tu es bouleversante, sublime, magnifique, j'aimerais être le roi de tes désirs, ma reine... bref, je t'APPRECIE !"

- Chaser (mi-attendrie mi-hilare mi-furieuse car c'est la 250 ème) : " t'u n'as pas un autre verbe en A...? Moi je t'aime ."

(Définition du verbe apprécier selon l'encyclopédie du runner : être terriblement, viscéralement et durablement attiré par une femme, avoir besoin de la voir sous peine de manque et désirer du fond de son coeur la rendre heureuse chaque jour que Dieu fait.... hem!...)

(Un jour, Runner vous dira :" je ne parle pas d'amour, c'est culturel. ... CULTUREL?????... What the hell..?? )


Pépite 3 : de la contradiction virtuose

- Runner : "J'ai besoin de toi et tu me manques !" (Vous noterez le remarquable chemin déjà parcouru !)

- Chaser (qui aimerait élargir d'un millimètre l'espace relationnel usuel aussi vaste qu'un timbre-poste) : " et si on se voyait un peu plus ? Un ciné par exemple ?"

.... 3 heures de silence religieux puis ...

... suspense...

- Runner : " n'oublie pas que nous ne sommes QUE une relation extra-conjugale."


Pépite 4 : la révélation fulgurante

- Runner (littéralement traversé par une onde sadique) : " J'ai rencontré ma flamme jumelle cet été. Elle est blonde, porte du 95D, s'appelle Rihanna et ce n'est pas toi!"

- Chaser (lente digestion du boa ) : "........."

(Chaser, héroïque, reconnaîtra ses torts : "ok, je n'aurais pas dû te bassiner avec cette histoire de flamme jumelle. " Mes respects, Chaser.)


Pépite 5 : l'inénarrable orgueil (en vrai, la trouille bleue qui rend les tripes liquides et fait perdre le sens commun. Mais ça, il ne l'avouera jamais)

- Chaser : " A quelle heure se voit-on demain, stp? J'ai mes 2 enfants, j'aimerais m'organiser."

- Runner (battant des records de mauvaise foi) : " Je suis dans l'impossibilité ABSOLUE de te donner un horaire, tu comprends, j'ai dépassé depuis longtemps ces bas enjeux matériels et je suis bien au-dessus de cela. D'ailleurs, jeune padawan, tu devrais en prendre de la graine et t'inspirer de mon infinie sagesse. Si tu veux seulement approcher ma lumière, je te recommande une retraite silencieuse dans le Vercors de 3 semaines. Et pour mettre cette haute considération en application tout de suite, je vais m'adresser à toi uniquement par la force de mon esprit désormais."


Pépite 6 : ma préférée.

- Chaser (cherchant désespérément une assurance) : " Je t'aime profondément. Et toi? Que ressens-tu? »

- Runner (bref mais intense) : "... on ne peut pas qualifier une intensité... " (ou quantifier une densité ? Ou dédensifier une qualité...? ... j'ai beau tourner la maxime de tous côtés, le mystère reste entier..."


Je ne mentionne pas les silences de 4 ans et demi (APPEL REJETÉ en lettres capitales sur votre téléphone ), ni la manie qu'a le runner d'aller faire sa vie dans les Alpes Suisses ou à Ouagadougou.


Vous aussi vivez cela? Cela vous rappelle vaguement quelque chose?

La seule question raisonnable maintenant serait : mais pourquoi diable acceptez-vous tout cela?

Une considération légèrement contrariante : il faut être deux pour faire une relation toxique, non..?


Allez, en miroir (parce que c'est justice), voici :

Les plus beaux moments d'aveuglement amoureux du chaser (qui non seulement tend le bâton, mais flèche aussi la cible, juste au cas où. )


Par exemple :

Runner ne vous propose aucun horaire de rdv digne de ce nom. Vous, Chaser, attendez misérablement 45 min sur le trottoir que l'Élu daigne vous recevoir. Non pas 1 fois, exceptionnellement, mais 100 fois par an!!

(Vous n'avez rien compris, Chaser! Le minimum serait de lui offrir en plus une gerbe de fleurs, une pyramide de macarons Pierre Hermé et de vous excuser platement d'avoir omis le Moët et Chandon!)


Ou encore :

Vous bouleversez votre agenda et vous pliez en 25 dans le but de passer une heure avec le précieux des précieux. Qui ne relève pas la tête de son livre de compte. Et, quand il vous remarque enfin, vous emmène en balade romantique dans un magasin de casseroles, où vous n'aurez pas 30 secondes de sa délicieuse attention.

Vous... vous restez souriante, polie, affable.

(Non mais...?! Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans votre tête ??)


Mais aussi :

Vous dispensez à votre runner de généreuses heures d'écoute et de conseils. (Avisés. Car du travail sur vous, vous en avez fait. Vous.)

Ce qui fait que, par la merveille de vos soins, votre runner renaît tel le Phoenix, enfin apaisé dans sa relation avec sa femme, et, dans un bel élan, entérine ses choix familiaux et renouvelle ses voeux nuptiaux. Beau résultat!

(Quand il vous annoncera triomphalement, non pas qu'il accourt vers vous avec un solitaire en diamant comme vous le mériteriez, mais qu'il achète un camping car pour visiter la région PACA avec bobonne, et ce grâce à vous, vous comprendrez l'étendue de votre erreur.)


Ça y est?? Vous avez saisi ???

Être magnifique que vous êtes, vous méritez le R.E.S.P.E.C.T.

Le vôtre envers vous-même, pour commencer.


Quelques basiques :

- votre runner ne vous offre aucune condition de rdv acceptable ? Déclinez et tirez-vous ailleurs. Simplement.

- il vous laisse dans le flou? Faites de même.

- il coupe la communication? Vous aussi! (Vous, exactement comme Sa Majesté, avez teeeeeeeeeeeellement plus important à faire!)

- il disparaît 3 ans? C'est parfait! La terre est pleine d'hommes extraordinaires pour qui l'idée de vous aimer et vous respecter ne déclenchera pas de crise brutale de delirium tremens.


Choisissez-vous!

(Oui, je sais, votre sentiment d'abandon est grand. Mais rassurez-vous, votre runner est comme le transilien Paris-Pontault. Il finit toujours par repasser.)


Et merci à toute la Team flamme jumelle pour ses savoureuses pépites !!


Et vous, ami.es Runners / Runneuses? racontez-nous vos collectors!! On prépare le pop-corn pour nous régaler de vos best-of Chasers!

bottom of page